« Alors on change » est une émission en coproduction mise en œuvre avec les télévisions locales et présentée par la mouscronnoise Gwenaëlle Dekegeleer. Elle propose chaque mois 4 reportages axés sur des témoignages de citoyens qui proposent des solutions originales et novatrices à une problématique spécifique. Les reportages présentés dans le magazine « Alors on change – Iles de Paix au Pérou » traitent de l’agriculture biodynamique. La biodynamie considère la Terre comme un être vivant qui suit sa propre évolution et propose des solutions pour favoriser la vitalité des cultures. Le but de ces pratiques ? Créer du lien entre le sol, la plante et le monde animal et restaurer l’unité des écosystèmes.

"Ni juge ni soumise" est le premier long métrage de l’émission culte "Strip-tease" . Pendant 3 ans, les réalisateurs Jean Libon et Yves Hinant ont suivi à Bruxelles la juge d’instruction Anne Gruwez. Le film vaut à la fois pour la personnalité de son héroïne (mélange de sang-froid, d’esprit de provocation, de professionnalisme et d’humanité) et pour le tableau de la misère du monde belge qui s’esquisse au fil des comparutions. « Ni juge ni soumise » a obtenu le César du meilleur documentaire en 2019.

"de l’autre côté du miroir"   :  Beaucoup de documentaires ont pour sujet la mer ou les océans, mais quand est-il des animaux aquatiques de nos régions ? Une équipe de plongeurs a décidé de réaliser un documentaire animalier sur les milieux aquatiques d'eau douce. Une dizaine de plongeurs bénévoles, français et belges, ont trempé, depuis un an et demi, palmes et masques dans de nombreux points d’eau de part et d’autre de la frontière, notamment dans le canal de Roubaix, mais aussi dans des mares privées, sous la surface de la carrière de l’Orient et dans bien d’autres sites souvent méconnus.

"Wallonie sauvage"  : Réalisé par Robert Henno et Jean-Christophe Grignard, Wallonie sauvage explore la biodiversité wallonne. Voyage au cœur d’un territoire sauvage, ce documentaire est une véritable invitation à la découverte d’un patrimoine naturel exceptionnel aux diverses facettes.

Mais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie à ce jour plus de 40 % des actifs mondiaux et produit 80 % de l’alimentation mondiale ? C’est la question à laquelle 40 étudiants en agronomie ont choisi de répondre en réalisant un film documentaire à travers le monde. Le jeune réalisateur Pierre Fromentin a mis en image cette agriculture familiale, en passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Equateur et le Canada. Ce film évoque les avantages ainsi que les limites associés au caractère familial de l’agriculture. Une invitation au voyage et à la réflexion, pour un public de tous âges et de tous horizons.

Stands de sensibilisation et d’information sur l’alimentation saine et durable

Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza ? Des tomates d’industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d’un continent à l’autre. Toute l’humanité en consomme, pourtant personne n’en a vu.

Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées ? Ce film remonte une filière opaque et très lucrative, qui attise les convoitises : les mafias s’intéressent aussi à la sauce tomate. L’Empire de l’or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d’une marchandise universelle.

Alors que les insectes font leur récoltes d'hiver, la colonie de fourmis noires des bois se rend dans une épicerie pour y chaparder une boîte de sucre. Mais elles se font attaquer par les fourmis rouges. Dépassée par la situation, l'une d'elles décide de faire appel à son ami la coccinelle pour leur venir en aide. Dans la bataille, le fils de la coccinelle, qui l'a suivi, tombe accidentellement dans un carton à destination de la Guadeloupe. Le père parvient à suivre le paquet et à prendre le même avion. Les deux coccinelles vont se retrouver confrontées à tous les dangers de cet environnement tropical qu'elles ne connaissent pas. Dans le même temps, la fourmi noire va tout mettre en œuvre pour ramener son amie à la maison.

Alexandre Mourot, réalisateur et jeune père, regarde sa fille faire sa propre expérience du monde. S’interrogeant sur sa scolarisation prochaine, il décide d’aller tourner dans une classe d’enfants de 3 à 6 ans de la plus ancienne école Montessori de France, à Roubaix. Dans la salle de classe de Christian Maréchal, Alexandre rencontre des enfants libres de leurs mouvements et de leurs activités, qui travaillent seuls ou à plusieurs dans une ambiance étonnamment calme. Le maître est très discret. Chacun lit, fait du pain et des divisions, rit ou dort en classe. Pendant une année, le réalisateur filme la mise en œuvre de cette pédagogie de l’autonomie et de l’estime de soi que Maria Montessori voyait, en pleine fureur de la première moitié du XXe siècle, comme la promesse d’une société nouvelle de paix et de liberté.

Partez à la découverte de mini-films réalisés dans le cadre du concours courts-métrages. Cette soirée sera l’occasion d’aborder le développement durable dans tous ses aspects. Remise du prix du gagnant du concours.