Retour sur le goûter au jardin
Ce dimanche se tenait la dixième édition du Goûter au jardin, une initiative qui se tient une année sur deux à l’initiative de la cellule Environnement de la Ville de Mouscron. Il s’agit en réalité d’une journée «portes ouvertes» mise en place par les potagers urbains de la ville.
Cette année, treize lieux ont décidé de prendre part à l’événement dont le thème était «Les auxiliaires du jardin», en particulier les abeilles.
Quel sera le plus bel hôtel à insectes?
Dès 10 h, chaque lieu accueillait les visiteurs, en proposant des activités ludiques, écologiques ou gustatives. Parmi les nouveaux, on retrouve «La Motte de Terre», un potager situé à Luingne, derrière la Ressourcerie.
Créé il y a à peine un an et demi, il était présent pour la première fois au Goûter. En plus du guide composteur à l’entrée, un gâteau chocolat-courgettes ainsi qu’une soupe froide étaient proposés aux visiteurs. Au total, huit familles occupent le potager.
«On y trouve des haricots, pommes de terre, céleri, salades, etc.», commente André Rucquoy, l’un des maraîchers du lieu. Il est à l’origine de la fabrication de l’étang, ainsi que du très bel hôtel à insectes. En effet, un concours a été lancé auprès des jardiniers, dans l’objectif de réaliser le plus beau nichoir à insectes. La récompense? Une ruche ainsi qu’une formation avec un apiculteur.
«Les insectes, c’est bon pour les légumes. Sans ça, il n’y a rien qui pousse», explique André. Celui-ci vient chaque jour travailler au jardin. «Je n’aime pas rester devant ma télé. J’aime être dehors, profiter de la nature. C’est magnifique».
Son voisin de parcelles, Angelo, en est tout aussi ravi: «C’est agréable de pouvoir manger ses propres légumes, et ça permet de faire des économies».
«Ça permet d’échanger nos connaissances»
Le Gardin du Val, pour sa part, est un habitué du rendez-vous puisqu’il existe depuis douze ans. «On est dix jardiniers. Ce n’est pas tous les jours facile de vivre avec les caractères de tout le monde, mais on essaie malgré tout de travailler en harmonie », explique Stéphane, l’un des occupants du lieu. Selon lui, il y règne beaucoup d’entraide et de collectivité. «Tout le monde met ses outils en commun. On fait des tournantes pour aller chercher de l’engrais, on aide les voisins, etc. Chacun a sa spécificité. Il y a un apiculteur, un autre qui s’y connaît en décoration de jardin, un autre en engrais. Moi je me suis renseigné sur la permaculture. Ça permet d’échanger nos connaissances.».
Grâce aux nombreux ateliers, le Gardin du Val a vu beaucoup de monde défiler ce dimanche. Comme dans chaque lieu les participants sont ensuite repartis avec leur potion magique… un petit pot de miel!